"Faut laisser pousser".....non je déconne! Ceux qui m'ont lu depuis le début comprendront!
N'empêche qu'en ce moment précis, mes ongles me gênent un peu en tapant sur mon clavier...bref!
Mardi dernier j'ai essayé un cours d'aquagym! La flemme était bien présente et je commençais à m'ennuyer de nager nager nager ces longueurs avec l'horloge en plein milieu du mur d'en face. J'sais pas moi, ils ne pourraient pas changer les lignes de place, comme ça on pourrait nager en largeur. Ou ils pourraient nous faire un pti parcours en mettant les lignes en slalom ou...j'sais pas moi mais FAITES QUELQUE CHOSEEEEEEE!!!!!!
J'arrive à la piscine et je vois ces dames toutes pimpantes et qui arrivent de bonne humeur "une place d'aquagym s'il vous plaît". Tiens, y'en a une qui a du rouge à lèvres? Je trouve cela bizarre car nous sommes samedi et il est seulement 10h. Alors soit elle traîne les marchés depuis 7h du mat', soit, elle voulait plaire à son mari juste le temps du pti dèj où soit....mmh mmmh....oh j'ai trouvé!!!!! Elle veut se faire le maître nageur! Affaire à suivre ahah!!!
C'est marrant ce groupe de femme d'aquagym : Il y'en en a qui viennent à deux ou trois et qui, pendant le cours, discutent, rigolent...Et il y en a qui viennent toutes seules et qui regardent les autres comme si elles souhaitaient devenir leur copine. Finalement c'est idem à tout âge. Je pensais que cela était propre aux enfants, mais non, là aussi il se passe tout à truc du genre "mon dieu que faire de mon identité face à un groupe"!
Pendant que j'attendais pour acheter mon entrée, je ne cessais d'entendre "une place d'aquagym s'il vous plaît". Mon tour arrivant, je me surpris à en demander une également...et, chose étonnante, figurez-vous qu'une fois le ticket en main, je me suis sentie, moi aussi, toute pimpante, ma gestuelle devient même un peu plus....mmh comment dire....délicate! (Hé bah on peut dire qu'à la question de l'identité face au groupe, mon inconscient répond donc : Te fais pas chier deviens le groupe)
Je me rends au vestiaire....je vous épargne la description à la Zola "j'ouvrai le casier bleu crépuscule...blah blah blah NON!....tout le monde sait ce que l'on fait dans un vestiaire...donc sautons cette étape et abracadabra : je suis en maillot de bain devant le bassin munie du bracelet rouge du groupe de l' aquagym...(bon, elles le mettent où ce machin...ah ok soit le poignet, soit la bretelle du maillot). Ça y est c'est bon je suis parée au départ, j'ai mis le bracelet (et sans mettre une heure en plus car vingtdiou la languette du truc mouillé hyper épais qu'il faut passer dans le trou.. hum hum...je signale au passage que je suis gauchère, pis alors pas qu'a moitié hein!)
Je fais donc partie de ce groupe de femmes que je regardais quand j'étais plus jeune et que j'allais nager toute seule en me disant que jamais ô grand jamais je n'en ferais partie. D'ailleurs, je ne sais plus si je les regardais genre " c'est un truc de vieille ça mon dieu... pis dans l'eau on nage, pourquoi vouloir y sauter en écartant les bras "et une et deux et....."pendant une heure? ...Ou si je les regardais genre j'admire secrètement leur courage car j'adorerais trop essayer mais le regard des autres, no way!." Bah voilà, je suis passée de l'autre côté de la barrière, où plutôt de la ligne ahahha!
Le cours se passe et whaouh je sens que c'est efficace! Tout travail nom de ....waaaah j'fais moins la maligne...Le groupe de copine ne rigole d'ailleurs plus et la vieille n'a plus de rouge sur les lèvres! Verdict : non elle ne voulait donc pas se faire le maître nageur! C'est sûr que c'est pas l'endroit! Avec nos bonnets qui nous font des têtes d'oeufs flottantes! Pis alors quand on a les frites sous les bras et qu'on fait les abdos en écartant les jambes pour les faire passer par dessus les frites (une-deux-une-deux- on bloque!)....nous sommes en hiver...il est donc fortement déconseillé à un homme de ne pas se retrouver en face : Baignade interdite due à la présence d'objets aquatiques non-identifiés pouvant être des méduses de piscine! (bon sang body minute les filles! c'est pas cher!).
Le cours se termine, j'essaie de nager...impossible! Déjà les courbatures se font sentir et tous les muscles y sont passés. Ils ont été massé en même temps donc je me sens quand même hyper légère, tonique et détendue! Je sors (j'épargne encore ici les détails à la Zola...quoique y aurait un bon paragraphe à faire sur les "mateurs"...peut être un jour), et je me retrouve avec le groupe sur le banc de sortie pour mettre mes chaussures, l'une me parle : "Alors? ce premier cours ? C'est bien hein, on est détendue, moi qui avait des maux de dos , je voyais le kiné, rien à faire, et depuis l'aquagym pof plus rien.........Elle me parle cinq bonnes minutes avec une intonation un peu bourgeoise, en faisant des gestes hypers gracieux de la main tellement marqués que je me demande si c'est naturel. Et je me dis que, dans les cabinets d'esthétique où dans les salons pour femmes en tout genre, on retrouve toujours ces manies communes! Ah y a les vendeuses aussi ouh là là!
Comment ça s'fait qu'elles parlent comme ça? Lorsque l'on porte des talons ok, la démarche change et il est vrai que c'est un plaisir d'en jouer. De même lorsque l'on porte une bague, où quand on ressort du coiffeur avec un brushing, on peut s'autoriser à bouger la tête un peu plus fort cette journée là, mais C EST TOUT! On dirait que certaines femmes se sont laissées un peu trop envahir par leurs accessoires, elles en gardent les tics à vie...Ou elles sont possédées c'est pas possible!!!!!! C'est contradictoire car je trouve ça bizarre, risible et en même temps je comprends les hommes d'y trouver un certain charme. Et je m'avoue presque jalouse car je n'ai pas toute la panoplie de cette gestuelle. Il faut que je joue pour les avoir (en ayant un où deux accessoires pour m'aider parce sinon on va plutôt croire que j'ai des tics)...Peut-être qu'il faut de l'entraînement et après le corps assimile et fixe les mouvements?.
Qu'a cela ne tienne, je réponds en faisant du mimétisme : "oui c'était super! Moi, je comprends les gens qui vont en thalasso car l'eau fait vraiment des miracles, moi j'avais les cervicales un peu tendues et là effectivement je n 'ai plus cette sensation......etc...
Le groupe me regarde, m'écoute, me répond... ouuh je crois que j'ai passé le test avec succès! Les conversations fusent et s'entrecroisent un bon quart d'heure. Soudain, je m'aperçois que le virus des mimiques exagérément féminines s'est propagé à tout mes membres et je me vois sortir du bâtiment, presque en tortillant du cul! (Je témoigne que suite à ce cours on le sent bien ferme). Je rejoins mon vélo, je cherche mon trousseau de clé tout bizarrement (le mimétisme étant resté), et j'aperçois le groupe, sur le trottoir d'en face, qui me lance un ; "A mardi soir alors!" en guise d'aurevoir.
Aussitôt dit, aussitôt fait! (où tire la bobinette et la chevillette cherra, n'est-ce pas!). Je me retrouvai donc le mardi suivant à la caisse demandant mon entrée de piscine et.........une pour aquagym s'il vous plaît !
samedi 13 décembre 2014
jeudi 11 décembre 2014
Ta frange, seule, tu ne couperas point!
Lorsque je commence à me regarder dans le miroir en bougeant quelques mèches et en ayant de faux éclairs de génie style "whouh! si j coupe celle mèche là, ça fera telle où telle coupe en fait, ça serait beaucoup mieux! non attends! En fait, si j'bouge celle là où celle ci plutôt, ça ferait plus joli...Pour toujours finir par le fameux : non Iza laisse pousser..".
Mais, le lendemain, me lavant les cheveux, je découvre qu'ils sont placés autrement et ce sont d'autres mèches que je cible d'enlever!
Qu'est ce que c'est que cette manie de tout couper ce qui dépasse?
"C'est la seule chose que tu peux contrôler, peut être" m'avait on dit un jour...
Mais peut être que j'ai tout simplement le désir de changer de coupe lors d'évènements importants où pendant les périodes difficiles...chose typiquement féminine, où humaine car je ne suis pas si sure que ce soit uniquement féminin d'ailleurs...dans cette ère moderne 2014 où les hommes s'épilent!
( mon Dieu! je viens de remarquer que j'adore le rose, et que je parle beaucoup d'ongles et de cheveux... si je continue, dans dix ans c'est le caniche! Moi qu'on qualifiait de rockn'roll, et de buveuse de bière, bah faudra repasser!.)
Ah! Mon mouton s'éloigne....REVIENS!!!! Ouf il fait demi tour.
Donc apparemment, dés qu'il se passe quelque chose, hop hop faut couper. Alors je ne vous explique pas la panique capillaire en périodes de trac avant un spectacle. Périodes durant lesquelles je me fais renvoyer par les coiffeurs : "Non Iza va t'en, je ne te couperai rien". Mais l'idée s'étant vissée dans ma caboche, j'essaie toujours un autre salon (ou je me rends à moitié en courant comme si c'était une urgence) pour entendre : "Non! Il faut laisser pousser mademoiselle, on peut rien faire là"...
AAARGH!
Lorsqu'un jour, en pleine préparation du tournage d'un film, qui avait fait naître (bah oui forcément) un engrenage de changements de couleurs entre le roux, le brun, l'auburn, je demandai au réalisateur :
-Dis moi, tu le vois comment le personnage, brun ou roux?"
J'étais alors brune (couleur faite la veille) mais, j'espérais qu'il me réponde, rousse, en pensant que ça me ferait une espèce de feu vert et je priais presque pour qu'il m'ordonne de changer :" vas y donne moi l'antidote de la culpabilité, fournis-moi l'excuse, le laisser-passer anti-jugements des salons de coiffure", ce qui me permettrait de dire : -c'est un réalisateur qui m'envoie,(c'est pas moi j'vous jure) c'est pour le personnage". Remarque, je l'avais déjà fait ce coup là, mais ma coiffeuse m'avait lâché un "mouais..." suspect qui avait réussit à me faire trembler une journée entière. Sauf que là, ça allait être vrai. Hélas, celui ci me répondit :
- Non c'est bien comme ça, laisse!
(raté punaise) : AAARGH!
-Ah bon, t'es sure?", insistai-je...."car tu sais roux lui irait bien car blabla-bli-babla-bla....." Je me mis à trouver des milliards de raison mais son soupir me stoppa net... :
-Écoutes Iza, fais comme tu veux!
OUAIIIIIIS ! Je venais d'obtenir feu vert, bon...plutôt orange, mais je m'en contentai tout à fait! Je me rendis illico chez ma coiffeuse brandissant mon ordonnance de coupe :-ouais j'ai un tournage là et le réalisateur veut son personnage plus roux!
Et c'était parti! "On va passer au bac"! Quelle douce phrase, j'étais fine heureuse, penses-tu!
Mais vous aurez deviné qu'au résultat final, je regrettai ce choix (qui était nul autre que le mien en plus)...Les larmes aux yeux, je déambulai dans la rue, et me mis à traîner les monoprix en quête de "Comment enlever ce roux?". Je questionnais les vendeuses mais la culpabilité, trop forte, fît ressurgir des nausées me faisant comprendre qu'il fallait que je mette un terme immédiat à ce "manège capillaire". Je rejoignis le réalisateur, qui m'avait donné rendez-vous :
-Bah Iza t'as changé de couleur?
-Oui. Répondis-je les joues probablement en crise de flush-rougeurs.
Elle était mieux brune en fait?
-Euuuh....oh...nan... c'est bien comme ça! me dit il avec un regard inquiet.(je hais ce regard qui signifie sûrement des trucs du genre: "putain elle est barrée là quand même" où "Iza t'es sure que tout va bien" où "t'as déjà pensé à faire du yoga"...Bref, le rendez vous s'achève, il s'éloigne et se retourne pour me dire "Bon, tu changes plus là hein, tu restes comme ça!" - Ok! J'ai reçu ça comme un ordre. Je ne peux plus rien faire avec mes cheveux donc. Mais cet ordre m'apaise, me fait du bien, m'enlève toutes ruminations.
Oyé oyé braves gens, vous n'auriez pas vu un mouton!
Ah oui coupage de frange!
Donc, dimanche matin, voilà je traîne dans ma salle de bain, paire de ciseaux en main :
-"miroir!miroir! oh mon beau miroir dis moi que ma frange est trop longue".
-Non Iza, ne te coupe la frange, souviens toi du temps jadis où tu l'avais eu à ras du front à force de couper"...Rassurez-vous, je sais que ça n 'est pas mon miroir qui me répond hein!
Effectivement je l'avais tellement coupé, qu'elle était devenue encore plus courte que celle des messieurs en toge qui bossent dans les monastères. Puis j' avais tellement pleuré, que j'avais hésité à dire à mon boulot qu'un grave accident était survenu dans ma famille afin de disparaître un mois où deux, le temps de la repousse! Mais je repris mon sang froid (disons tiède), et recherchai dans google"rajouts cheveux pas cher paris", ce qui me conduisit (oh quelle grosse erreur) dans le salon "Coiffure Affro" quartier strasbourg saint denis métro château d'eau! Quand je suis rentrée, tout le monde s'est retourné (on peut pas dire que j'étais en mode incognito) en se demandant probablement ce que je pouvais bien fout... faire (je vais rester polie) là. Une coiffeuse me prend en charge en faisant une grosse bulle de chewing-gum genre "qu'est c'qu'elle veut la ptite là" et se met à me coller des mèches (après avoir chercher longtemps une matière qui pourrait convenir à mes cheveux fins et lisses) sur mon centimètre de frange restant. Je ressors soulagée, mais en touchant cette frange à la texture bizarre au petit air de "crin de cheval un peu épais" je ne me sens pas à l'aise...J'essaie de ne pas imaginer à quel mort... ou quelle histoire sordide cette mèche a pu avoir...surtout pas avant de m'endormir. OK, si je deviens hantée par des cheveux, je vous jure que je me rendrai à Saint-Anne de mon propre chef!
Je finis enfin par "m'habituer" à cette fausse frange et je constate que, dans la rue, personne ne la regarde en faisant de gros yeux. A l'école non plus, ça à l'air d'être bon, la voie est libre, je peux circuler en toute liberté!
Mais...le weekend suivant, je pars en virée avec une pote, juste pour une journée à la mer, et à la pause pipi- clope-pic-nic sur l'aire d'autoroute, elle me regarde étrangement et me dis :
-Oh, c'est étrange, ta frange est plus foncée que le reste de tes cheveux. (.........) Le silence se fait entendre, je cherche le mensonge mais il est évident que je viens d'être démasquée. Ok! je baisse les armes et lui raconte toute l'histoire. Ouf, elle se marre, je suis soulagée.
En rentrant chez moi le soir, j'étais ravie d'enlever cette fausse mèche, que je trouvais soudain ridicule, et qui de toute façon devait sûrement appartenir à je ne sais quelle jument.
C'est avec surprise qu'en sortant le lendemain, mes amis me dirent"oh tu t 'es coupée la frange hyper courte! C'est joli comme ça, ça te fais des grands yeux!"
Depuis, je me demande toujours ce qui guida mes pieds jusque chez Affro Coiffure. C'est flippant un peu, car franchement faut l'faire quand même hein! J'ai du perdre pieds (justement) ahaha!
Breffff revoilà Mouton qui me tire par la manche et qui m'avait laissé devant mon miroir munie de la paire de ciseaux.
Donc, ne tirant pas de leçons de mes expériences passées, je "coupote" un peu quelques cheveux par ci par là. Et... woops c'est trop droit. Je positionne alors le ciseau à la verticale, je coupote, je coupote, et coupote encore. Woops, niveau sourcils! Il faudrait vraiment que j'arrête pendant qu'il en est encore temps mais un côté est plus long. Je le raccourcis mais... mille milliards de mille sabords, maintenant c'est l'autre! Ok je ne touche plus à rien sinon je vais m'évanouir. Je me coiffe d'un bandeau! "Tiens, peut être que ça sera plus facile de ré-égaliser avec le bandeau!" Je recoupe! Ca a l'air d'aller. Le dimanche passe, lundi arrive et chouette, que se passe t-il le lundi : Les coiffeurs ouvrent! oh c'est bien ma chance !!!
j'en appelle un :
-Bonjour, c'est possible de passer juste pour m'arranger la frange, à sec, et je vous donne genre cinq euros?
-Bien sûr. 14h? ça irait?
(Alléluia)
- Oui! je répondis sagement alors que dans ma tête défilait : "OUAIIIIIIIIIIIS GRAVE!!!!!!! Même s'il faut que j'aille faire faire un certificat médical pour louper le boulot, je serai là je vous jure qu'un coiffeur peut toujours compter sur moi!!!!!"
Mais ça tombait bien car j'ai une pause de 14 à 16h!
Alors, je me suis rendue au rendez vous à l'heure et non pas avec quarante minutes d'avance. On discute, et voila que ma bouche ne peut pas s'empêcher d'articuler : " Euuuh juste une question comme ça, on peut peut-être désépaissir non? Vous en pensez quoi? Si on enlève ici? Où là, plutôt non?"...La coiffeuse soupire car les cinq minutes sont en train de se transformer en trente, et une dame...puis deux... attendent.(woops!) La coiffeuse, (que je félicite au passage pour sa patience) me sort la même rengaine, celle que je n 'arrive pas à assimiler depuis maintenant presque une décennie :
-Non on ne peut rien faire, faut laisser pousser là!
Alors elle m'arrange ma frange, et seulement la frange. Je paye mes cinq euros, jette un dernier coup d'oeil dans le miroir, et reconnais qu'elle avait raison, qu'ils avaient tous raison en fait : IL FAUT LAISSER POUSSER.
Mais, le lendemain, me lavant les cheveux, je découvre qu'ils sont placés autrement et ce sont d'autres mèches que je cible d'enlever!
Qu'est ce que c'est que cette manie de tout couper ce qui dépasse?
"C'est la seule chose que tu peux contrôler, peut être" m'avait on dit un jour...
Mais peut être que j'ai tout simplement le désir de changer de coupe lors d'évènements importants où pendant les périodes difficiles...chose typiquement féminine, où humaine car je ne suis pas si sure que ce soit uniquement féminin d'ailleurs...dans cette ère moderne 2014 où les hommes s'épilent!
( mon Dieu! je viens de remarquer que j'adore le rose, et que je parle beaucoup d'ongles et de cheveux... si je continue, dans dix ans c'est le caniche! Moi qu'on qualifiait de rockn'roll, et de buveuse de bière, bah faudra repasser!.)
Ah! Mon mouton s'éloigne....REVIENS!!!! Ouf il fait demi tour.
Donc apparemment, dés qu'il se passe quelque chose, hop hop faut couper. Alors je ne vous explique pas la panique capillaire en périodes de trac avant un spectacle. Périodes durant lesquelles je me fais renvoyer par les coiffeurs : "Non Iza va t'en, je ne te couperai rien". Mais l'idée s'étant vissée dans ma caboche, j'essaie toujours un autre salon (ou je me rends à moitié en courant comme si c'était une urgence) pour entendre : "Non! Il faut laisser pousser mademoiselle, on peut rien faire là"...
AAARGH!
Lorsqu'un jour, en pleine préparation du tournage d'un film, qui avait fait naître (bah oui forcément) un engrenage de changements de couleurs entre le roux, le brun, l'auburn, je demandai au réalisateur :
-Dis moi, tu le vois comment le personnage, brun ou roux?"
J'étais alors brune (couleur faite la veille) mais, j'espérais qu'il me réponde, rousse, en pensant que ça me ferait une espèce de feu vert et je priais presque pour qu'il m'ordonne de changer :" vas y donne moi l'antidote de la culpabilité, fournis-moi l'excuse, le laisser-passer anti-jugements des salons de coiffure", ce qui me permettrait de dire : -c'est un réalisateur qui m'envoie,(c'est pas moi j'vous jure) c'est pour le personnage". Remarque, je l'avais déjà fait ce coup là, mais ma coiffeuse m'avait lâché un "mouais..." suspect qui avait réussit à me faire trembler une journée entière. Sauf que là, ça allait être vrai. Hélas, celui ci me répondit :
- Non c'est bien comme ça, laisse!
(raté punaise) : AAARGH!
-Ah bon, t'es sure?", insistai-je...."car tu sais roux lui irait bien car blabla-bli-babla-bla....." Je me mis à trouver des milliards de raison mais son soupir me stoppa net... :
-Écoutes Iza, fais comme tu veux!
OUAIIIIIIS ! Je venais d'obtenir feu vert, bon...plutôt orange, mais je m'en contentai tout à fait! Je me rendis illico chez ma coiffeuse brandissant mon ordonnance de coupe :-ouais j'ai un tournage là et le réalisateur veut son personnage plus roux!
Et c'était parti! "On va passer au bac"! Quelle douce phrase, j'étais fine heureuse, penses-tu!
Mais vous aurez deviné qu'au résultat final, je regrettai ce choix (qui était nul autre que le mien en plus)...Les larmes aux yeux, je déambulai dans la rue, et me mis à traîner les monoprix en quête de "Comment enlever ce roux?". Je questionnais les vendeuses mais la culpabilité, trop forte, fît ressurgir des nausées me faisant comprendre qu'il fallait que je mette un terme immédiat à ce "manège capillaire". Je rejoignis le réalisateur, qui m'avait donné rendez-vous :
-Bah Iza t'as changé de couleur?
-Oui. Répondis-je les joues probablement en crise de flush-rougeurs.
Elle était mieux brune en fait?
-Euuuh....oh...nan... c'est bien comme ça! me dit il avec un regard inquiet.(je hais ce regard qui signifie sûrement des trucs du genre: "putain elle est barrée là quand même" où "Iza t'es sure que tout va bien" où "t'as déjà pensé à faire du yoga"...Bref, le rendez vous s'achève, il s'éloigne et se retourne pour me dire "Bon, tu changes plus là hein, tu restes comme ça!" - Ok! J'ai reçu ça comme un ordre. Je ne peux plus rien faire avec mes cheveux donc. Mais cet ordre m'apaise, me fait du bien, m'enlève toutes ruminations.
Oyé oyé braves gens, vous n'auriez pas vu un mouton!
Ah oui coupage de frange!
Donc, dimanche matin, voilà je traîne dans ma salle de bain, paire de ciseaux en main :
-"miroir!miroir! oh mon beau miroir dis moi que ma frange est trop longue".
-Non Iza, ne te coupe la frange, souviens toi du temps jadis où tu l'avais eu à ras du front à force de couper"...Rassurez-vous, je sais que ça n 'est pas mon miroir qui me répond hein!
Effectivement je l'avais tellement coupé, qu'elle était devenue encore plus courte que celle des messieurs en toge qui bossent dans les monastères. Puis j' avais tellement pleuré, que j'avais hésité à dire à mon boulot qu'un grave accident était survenu dans ma famille afin de disparaître un mois où deux, le temps de la repousse! Mais je repris mon sang froid (disons tiède), et recherchai dans google"rajouts cheveux pas cher paris", ce qui me conduisit (oh quelle grosse erreur) dans le salon "Coiffure Affro" quartier strasbourg saint denis métro château d'eau! Quand je suis rentrée, tout le monde s'est retourné (on peut pas dire que j'étais en mode incognito) en se demandant probablement ce que je pouvais bien fout... faire (je vais rester polie) là. Une coiffeuse me prend en charge en faisant une grosse bulle de chewing-gum genre "qu'est c'qu'elle veut la ptite là" et se met à me coller des mèches (après avoir chercher longtemps une matière qui pourrait convenir à mes cheveux fins et lisses) sur mon centimètre de frange restant. Je ressors soulagée, mais en touchant cette frange à la texture bizarre au petit air de "crin de cheval un peu épais" je ne me sens pas à l'aise...J'essaie de ne pas imaginer à quel mort... ou quelle histoire sordide cette mèche a pu avoir...surtout pas avant de m'endormir. OK, si je deviens hantée par des cheveux, je vous jure que je me rendrai à Saint-Anne de mon propre chef!
Je finis enfin par "m'habituer" à cette fausse frange et je constate que, dans la rue, personne ne la regarde en faisant de gros yeux. A l'école non plus, ça à l'air d'être bon, la voie est libre, je peux circuler en toute liberté!
Mais...le weekend suivant, je pars en virée avec une pote, juste pour une journée à la mer, et à la pause pipi- clope-pic-nic sur l'aire d'autoroute, elle me regarde étrangement et me dis :
-Oh, c'est étrange, ta frange est plus foncée que le reste de tes cheveux. (.........) Le silence se fait entendre, je cherche le mensonge mais il est évident que je viens d'être démasquée. Ok! je baisse les armes et lui raconte toute l'histoire. Ouf, elle se marre, je suis soulagée.
En rentrant chez moi le soir, j'étais ravie d'enlever cette fausse mèche, que je trouvais soudain ridicule, et qui de toute façon devait sûrement appartenir à je ne sais quelle jument.
C'est avec surprise qu'en sortant le lendemain, mes amis me dirent"oh tu t 'es coupée la frange hyper courte! C'est joli comme ça, ça te fais des grands yeux!"
Depuis, je me demande toujours ce qui guida mes pieds jusque chez Affro Coiffure. C'est flippant un peu, car franchement faut l'faire quand même hein! J'ai du perdre pieds (justement) ahaha!
Breffff revoilà Mouton qui me tire par la manche et qui m'avait laissé devant mon miroir munie de la paire de ciseaux.
Donc, ne tirant pas de leçons de mes expériences passées, je "coupote" un peu quelques cheveux par ci par là. Et... woops c'est trop droit. Je positionne alors le ciseau à la verticale, je coupote, je coupote, et coupote encore. Woops, niveau sourcils! Il faudrait vraiment que j'arrête pendant qu'il en est encore temps mais un côté est plus long. Je le raccourcis mais... mille milliards de mille sabords, maintenant c'est l'autre! Ok je ne touche plus à rien sinon je vais m'évanouir. Je me coiffe d'un bandeau! "Tiens, peut être que ça sera plus facile de ré-égaliser avec le bandeau!" Je recoupe! Ca a l'air d'aller. Le dimanche passe, lundi arrive et chouette, que se passe t-il le lundi : Les coiffeurs ouvrent! oh c'est bien ma chance !!!
j'en appelle un :
-Bonjour, c'est possible de passer juste pour m'arranger la frange, à sec, et je vous donne genre cinq euros?
-Bien sûr. 14h? ça irait?
(Alléluia)
- Oui! je répondis sagement alors que dans ma tête défilait : "OUAIIIIIIIIIIIS GRAVE!!!!!!! Même s'il faut que j'aille faire faire un certificat médical pour louper le boulot, je serai là je vous jure qu'un coiffeur peut toujours compter sur moi!!!!!"
Mais ça tombait bien car j'ai une pause de 14 à 16h!
Alors, je me suis rendue au rendez vous à l'heure et non pas avec quarante minutes d'avance. On discute, et voila que ma bouche ne peut pas s'empêcher d'articuler : " Euuuh juste une question comme ça, on peut peut-être désépaissir non? Vous en pensez quoi? Si on enlève ici? Où là, plutôt non?"...La coiffeuse soupire car les cinq minutes sont en train de se transformer en trente, et une dame...puis deux... attendent.(woops!) La coiffeuse, (que je félicite au passage pour sa patience) me sort la même rengaine, celle que je n 'arrive pas à assimiler depuis maintenant presque une décennie :
-Non on ne peut rien faire, faut laisser pousser là!
Alors elle m'arrange ma frange, et seulement la frange. Je paye mes cinq euros, jette un dernier coup d'oeil dans le miroir, et reconnais qu'elle avait raison, qu'ils avaient tous raison en fait : IL FAUT LAISSER POUSSER.
dimanche 7 décembre 2014
Possibilités d'engrenages.
Hier ne fut pas une journée facile.(On ne peut pas dire que j'ai été rendu ahahah). 9 heures du mat' et il m'arrive déjà plein de minies galères commençant par la biscotte qui tombe du côté où j'avais mis la confiture! Le bout de daim de ma bottine s'est décollée donc ça fait un trou gris au bout, j'ai perdu une boucle d'oreille de ma paire de boucles d'oreilles préférées...j'ai refait trois fois le trajet tous les jours de la semaine...rien...pffff...et je continue de regarder celle qui me reste, toute seule sur mon bureau et ça me rend très très triste.(Car je suis très attachée à mes bijoux fait par ma pote que je ne vois pas souvent).
Je suis aussi de mauvaise humeur car le froid est venu, et il va falloir payé les notes de chauffages : re-pffff!!!(sachant que j'ai déjà une facture EDF qui traîne dans ma boîte aux lettres depuis 10 jours car je pratique, dans mes moments fragiles, la politique de l'autruche : je regarde dans ma boîte aux lettres et "oh bah y a rien").
Le froid me donne des rougeurs, j'ai dû me racheter du maquillage (bien sûr mon ancien flacon s'est exploser par terre) car les écarts chaud-froid me donnent des flushs et les "oh t'es toute rouge" quand j'arrive dans un endroit trop chauffé (type restaurant) me gonflent. Il n y a pas trente six solutions : Soit j'arrête de trop rire, de boire du vin et je suce des glaçons, soit je me tartine de crème aux reflets verdâtres (ce qui neutralisent les rougeurs), je mets par dessus du fond de teint et comme ça je peux me lâcher tout en gardant un teint unifié! (ouais on s'met à faire pleins de trucs louches passé la trentaine)...bref...mouton! où est mon mouton, ah oui : L'hiver est là. Je peste car mon manteau me semble énorme, j'ai des couches de pulls, de gants, de bonnets, il faut donc entendre le son de ma voix afin de pouvoir me reconnaître (vous aurez compris que je ne supporte pas le froid), du coup je dois aussi tout le temps regonfler les pneus de mon vélo! Chez moi aussi, je porte un gros haut de pyjama (sexy lady n'est ce pas!) et quand je reste longtemps statique (les moments où je suis accro à une série et que je ne peux m'empêcher de m'enfiler la saison en entière, dû à une tendance boulimique, oui messieurs-dames je n'arrive rien à faire qu'à petites doses), j'ai par dessus un pancho en laine. Je peste donc car : l'hiver on n'est pas libre, on est emmitouflé, ce qui rend maladroit, (je vais vous prêter mon manteau dans le rayon bouteilles en verre du supermarché vous allez comprendre), on est lourd et on pourrait être engagé pour une pub michelin....l'horreur quoi...un peu comme si on portait une salopette pendant une cystite! Donc l'autre jour je me lève, je passe à coté de mon ordinateur qui dépassait du bureau, de trois millimètres que mon pancho a bien sûr accroché au passage et je le retrouvai.... par terre (pas mon pancho hein, mon ordi). "Qu'a cela ne tienne"me dis-je, "mon bureau n'est pas bien haut", naïve que je suis! Je le ramasse et pars au boulot. C'est seulement en rentrant le soir, à mon grand malheur, que je constatai que l'écran était cassé de moitié sur le dessus! (Ouuuh warning warning je me mets à utiliser de plus en plus souvent le passé simple)...re...bref... je réussis à baisser les fenêtres pour finir ma série en ne voyant plus les têtes des personnages mais je me surprends à être contente quand même (on devient vraiment pathétique quand on est accro)! Je décide quand même de régler le problème, parce que Patrick Jane, du mentaliste, a vraiment une belle gueule! Je vous épargne les détails de toutes mes démarches de où aller comment quoi, qui ont duré des heures et qui m'ont permis de faire la petite crise d'anxiété du samedi! Bah oui ça faisait tellement longtemps que je vivais détendue! La scène se passe au téléphone avec un ingé apple et je m'y connais tellement mal en ordi que je me sentais ridicule, où très très vieille, (je n'ai pas encore pu déterminer lequel des deux), et le type me pose des questions auxquelles je suis incapable de répondre, (à ce moment précis d'ailleurs je devais probablement être en crise de"flush-rougeurs"), je lui demande si, franchement, ça vaut la peine de le faire réparer où s'il pense que c est mieux d'en racheter un. Il me répond qu'en ce moment il y en a en vente payable en douze fois sans frais! La conversation qui courait depuis quelques minutes était tellement du chinois pour moi, mon cerveau essayant de suivre tant bien que mal, que je m'entendis répondre :
-"comment ça? qu'est ce que ça veut dire???"
-Lui : (et c est grâce à son intonation que je compris que mon cerveau avait du lâcher, où en être encore à une où deux précédentes), Bah...euh... 12 fois sans frais!
Je répétai - "ah oui! 12 fois sans frais!". Un peu comme dans le film des Nuls, La cité de la peur :
-Un serial killer.
-un quoi?
-un serial killer.
-Ah! Un serial killer !
Bon bah voilà quoi !!! Je n'ai évidemment pas tardé à raccrocher et décidai de me débrouiller toute seule...J'ai donc, au final, trouver un endroit hyper bien et pas cher où ils me l'ont réparé pour une centaine d'euros...ce qui est correct mais bon...je ne les ai pas, la politique de l'autruche se remet donc en marche machinalement. Alors en attendant que la réparation se finisse, je me rends dans un café de la gare du nord où je me suis mise à ruminer sur toutes les choses dont j'avais besoin, EDF, la réparation, et pour couronner le tout, il paraît que sur le disque dur ne va pas tarder à lâcher...L'anxiété refait donc surface (oh elle était pas bien loin non plus), quand soudain mes yeux croisent ceux d' un vieux monsieur respirant le manque féminin depuis plus de vingt ans, au gros ventre, avec une teinture capillaire noire si prononcée que je n'ai pu m'empêcher de l'imaginer dans sa salle de bain se mettant du cirage sur les cheveux. Mon imagination partant en vrille, j'ai eu l'image de lui répondre par un clin d'oeil... s'en est suivie toute une histoire fictive horrible que je ne raconterai pas...et je me suis dit :"whaouh, c'est fou comme on peut tomber facilement quand on panique du manque d'argent. Alors ceux qui manquent de nourriture, qui ont des enfants à nourrir, ceux qui manquent de choses vitales ... commencent peut être par penser à faire certaines choses et puis, finissent par les faire tout simplement. D'ailleurs il m'est déjà arrivée (lorsque j'étais en interdit bancaire il y a de cela quelques années) de me mettre à regarder le sac des vieilles en passant à côté à fond en vélo en imaginant que...) Peut être que c'est comme ça les débuts d'engrenages. (Euuuh, juste au passage, s'il y a des flics lisant ce blog, j'ai rien fait hein).
J'ai alors prises par des émotions qui s'entrechoquèrent dans la contradiction. La peur, la tristesse, la loose... ont été heureusement vite contré par ma dérision, ce qui a pu laissé place au rire. Reprenant mes esprits, j'ai envoyé un texto à mon pote Nico, lui qui capte si bien tous les recoins de mon univers, tout en sachant qu'il allait bien se marrer et que son humour noir allait vite me sortir de cet état. J'avais comme le besoin urgent de rire de ces situations avec quelqu'un. Je lui envoyait donc, vite fait, ce qui venait de se passer dans ma tête, dans ce café, dont la simple réponse: "t'es con" a rendu toute la légèreté à cette journée de soucis hivernale. Je suis donc rentrée et j'ai pu faire mon petit chèque à EDF calmement!
Je suis aussi de mauvaise humeur car le froid est venu, et il va falloir payé les notes de chauffages : re-pffff!!!(sachant que j'ai déjà une facture EDF qui traîne dans ma boîte aux lettres depuis 10 jours car je pratique, dans mes moments fragiles, la politique de l'autruche : je regarde dans ma boîte aux lettres et "oh bah y a rien").
Le froid me donne des rougeurs, j'ai dû me racheter du maquillage (bien sûr mon ancien flacon s'est exploser par terre) car les écarts chaud-froid me donnent des flushs et les "oh t'es toute rouge" quand j'arrive dans un endroit trop chauffé (type restaurant) me gonflent. Il n y a pas trente six solutions : Soit j'arrête de trop rire, de boire du vin et je suce des glaçons, soit je me tartine de crème aux reflets verdâtres (ce qui neutralisent les rougeurs), je mets par dessus du fond de teint et comme ça je peux me lâcher tout en gardant un teint unifié! (ouais on s'met à faire pleins de trucs louches passé la trentaine)...bref...mouton! où est mon mouton, ah oui : L'hiver est là. Je peste car mon manteau me semble énorme, j'ai des couches de pulls, de gants, de bonnets, il faut donc entendre le son de ma voix afin de pouvoir me reconnaître (vous aurez compris que je ne supporte pas le froid), du coup je dois aussi tout le temps regonfler les pneus de mon vélo! Chez moi aussi, je porte un gros haut de pyjama (sexy lady n'est ce pas!) et quand je reste longtemps statique (les moments où je suis accro à une série et que je ne peux m'empêcher de m'enfiler la saison en entière, dû à une tendance boulimique, oui messieurs-dames je n'arrive rien à faire qu'à petites doses), j'ai par dessus un pancho en laine. Je peste donc car : l'hiver on n'est pas libre, on est emmitouflé, ce qui rend maladroit, (je vais vous prêter mon manteau dans le rayon bouteilles en verre du supermarché vous allez comprendre), on est lourd et on pourrait être engagé pour une pub michelin....l'horreur quoi...un peu comme si on portait une salopette pendant une cystite! Donc l'autre jour je me lève, je passe à coté de mon ordinateur qui dépassait du bureau, de trois millimètres que mon pancho a bien sûr accroché au passage et je le retrouvai.... par terre (pas mon pancho hein, mon ordi). "Qu'a cela ne tienne"me dis-je, "mon bureau n'est pas bien haut", naïve que je suis! Je le ramasse et pars au boulot. C'est seulement en rentrant le soir, à mon grand malheur, que je constatai que l'écran était cassé de moitié sur le dessus! (Ouuuh warning warning je me mets à utiliser de plus en plus souvent le passé simple)...re...bref... je réussis à baisser les fenêtres pour finir ma série en ne voyant plus les têtes des personnages mais je me surprends à être contente quand même (on devient vraiment pathétique quand on est accro)! Je décide quand même de régler le problème, parce que Patrick Jane, du mentaliste, a vraiment une belle gueule! Je vous épargne les détails de toutes mes démarches de où aller comment quoi, qui ont duré des heures et qui m'ont permis de faire la petite crise d'anxiété du samedi! Bah oui ça faisait tellement longtemps que je vivais détendue! La scène se passe au téléphone avec un ingé apple et je m'y connais tellement mal en ordi que je me sentais ridicule, où très très vieille, (je n'ai pas encore pu déterminer lequel des deux), et le type me pose des questions auxquelles je suis incapable de répondre, (à ce moment précis d'ailleurs je devais probablement être en crise de"flush-rougeurs"), je lui demande si, franchement, ça vaut la peine de le faire réparer où s'il pense que c est mieux d'en racheter un. Il me répond qu'en ce moment il y en a en vente payable en douze fois sans frais! La conversation qui courait depuis quelques minutes était tellement du chinois pour moi, mon cerveau essayant de suivre tant bien que mal, que je m'entendis répondre :
-"comment ça? qu'est ce que ça veut dire???"
-Lui : (et c est grâce à son intonation que je compris que mon cerveau avait du lâcher, où en être encore à une où deux précédentes), Bah...euh... 12 fois sans frais!
Je répétai - "ah oui! 12 fois sans frais!". Un peu comme dans le film des Nuls, La cité de la peur :
-Un serial killer.
-un quoi?
-un serial killer.
-Ah! Un serial killer !
Bon bah voilà quoi !!! Je n'ai évidemment pas tardé à raccrocher et décidai de me débrouiller toute seule...J'ai donc, au final, trouver un endroit hyper bien et pas cher où ils me l'ont réparé pour une centaine d'euros...ce qui est correct mais bon...je ne les ai pas, la politique de l'autruche se remet donc en marche machinalement. Alors en attendant que la réparation se finisse, je me rends dans un café de la gare du nord où je me suis mise à ruminer sur toutes les choses dont j'avais besoin, EDF, la réparation, et pour couronner le tout, il paraît que sur le disque dur ne va pas tarder à lâcher...L'anxiété refait donc surface (oh elle était pas bien loin non plus), quand soudain mes yeux croisent ceux d' un vieux monsieur respirant le manque féminin depuis plus de vingt ans, au gros ventre, avec une teinture capillaire noire si prononcée que je n'ai pu m'empêcher de l'imaginer dans sa salle de bain se mettant du cirage sur les cheveux. Mon imagination partant en vrille, j'ai eu l'image de lui répondre par un clin d'oeil... s'en est suivie toute une histoire fictive horrible que je ne raconterai pas...et je me suis dit :"whaouh, c'est fou comme on peut tomber facilement quand on panique du manque d'argent. Alors ceux qui manquent de nourriture, qui ont des enfants à nourrir, ceux qui manquent de choses vitales ... commencent peut être par penser à faire certaines choses et puis, finissent par les faire tout simplement. D'ailleurs il m'est déjà arrivée (lorsque j'étais en interdit bancaire il y a de cela quelques années) de me mettre à regarder le sac des vieilles en passant à côté à fond en vélo en imaginant que...) Peut être que c'est comme ça les débuts d'engrenages. (Euuuh, juste au passage, s'il y a des flics lisant ce blog, j'ai rien fait hein).
J'ai alors prises par des émotions qui s'entrechoquèrent dans la contradiction. La peur, la tristesse, la loose... ont été heureusement vite contré par ma dérision, ce qui a pu laissé place au rire. Reprenant mes esprits, j'ai envoyé un texto à mon pote Nico, lui qui capte si bien tous les recoins de mon univers, tout en sachant qu'il allait bien se marrer et que son humour noir allait vite me sortir de cet état. J'avais comme le besoin urgent de rire de ces situations avec quelqu'un. Je lui envoyait donc, vite fait, ce qui venait de se passer dans ma tête, dans ce café, dont la simple réponse: "t'es con" a rendu toute la légèreté à cette journée de soucis hivernale. Je suis donc rentrée et j'ai pu faire mon petit chèque à EDF calmement!
lundi 1 décembre 2014
http://www.buzzly.fr/24-situations-que-seuls-les-introvertis-peuvent-comprendre-32.html
http://www.buzzly.fr/24-situations-que-seuls-les-introvertis-peuvent-comprendre-32.html
Ce lien est impersonnel mais je ne peux m'empêcher de le mettre ici tellement je me reconnais dedans!
Ne serait-ce que pas plus tard hier soir, un ami, proche en plus, m'a juste dit de venir prendre un verre car il était avec des gens sympas, que j'aimerais sûrement bien. Une phrase pareille peut faire surgir une petite crise de question, remise en question, rumination, et le tout accompagné d'une petite ballade d'une heure dans mon 20m2!
Je crois que le sms est le responsable du déclenchement de cette activité cérébrale anormale. Oui car avant, on m'appelait sur le téléphone fixe : "Salut Iza, on est là... on boit ça... c'est sympa, tu viens?". Bon, j'ai toujours eu une minie nausée en posant la question, "y a qui ?", mais l'ami, en me décrivant les gens, en faisant quelques commentaires...avait un pouvoir rassurant. C'est comme ci on était déjà deux en fait, face au monde. Donc la conversation se terminait par un "à toute d'suite" et hop fallait changer son haut en deux-deux, se remettre un coup de déo, prendre son paquet de tabac à la volée et filer, tout simplement. Là, un texto! Bah ça change tout! Déjà on lit le truc, c'est comme ci on lisait une phrase surgissant de nulle part, on a pas la voix assimilée qui pénètre dans la tête et la lecture-texte propose un effet seulement visuel, donc... de face à face!
Et, suite à la lecture, on se retrouve dans un "blanc", y a pas le restant de la voix, où du rire de l'ami, qui va me donner l'envie de le voir vite, qui va envelopper et réussir à canaliser ma petite crise d'anxiété montante. En plus, je n'ai aucun détail sur la soirée, et si j'en demande et que je me mets à discutailler en textos, la soirée sera passée et je finirai sûrement avec une lecture de : "Bon Iza, faut que j'te laisse là, y a du monde" donc l'invitation se transforme en rejet et là, j'en ai pour trois jours!
Revenons donc à mon mouton : Iza sortir prendre verre : Ouh là là!
J'adorerais en plus je vous jure. Des fois y a un mini effort à faire pour sortir du cocon mais une fois qu'on y est, on est content, surtout lorsque l'on retrouve des gens qu'on aime (parce que sinon oui ça peut vriller dans l'horreur), et même qu'après, je me connais, je ne veux plus rentrer, voire, je finis toujours par proposer "Venez, restons ensemble et cassons nous prendre à train direction la mer, chiche!". Un peu comme quand j'allais en colo. Le cauchemar pour y aller (j'en venais même à écrire des lettres de menaces à mes parents disant que je ne mangeais plus etc...) mais une fois dans le bain, le cauchemar était de repartir. Je pense que j'ai un souci "d'adaptation de départ" un peu plus gros que la norme. C'est vrai que je hais les début. Comme les débuts des histoires amoureuses (dont j'ai apparemment fait une croix dessus d'ailleurs), hé bah tout le monde adore :"Ah si Iza, le coeur qui bat, le petit mal au ventre, et tout, c'est bien" ...moi c'est un cauchemar. Peut être parce que c'est trop fort, trop puissant, alors l'impression qu'on va crever, nan merci! Moi j'aime la routine, quand ça roule. Un peu comme un début de spectacle, une fois le trac du début passé, on peut s'amuser, essayer des trucs, y a comme une forme de liberté qui s'installe en fait. Sinon, c'est le grand décollage pour la destination Vrille et là ça devient.....j'trouve même pas le mot! (Mais pour ma consolation, j'essaie de me dire que ceux qui aime que les débuts, bah c'est ptêtre pour ça que ça finit dans le décor plus tôt que prévu, si? Nan???) Woops, j'ai encore égaré mon mouton...
Ah le voilà....Sale bête, donc : Iza prendre verre soirée gens.... ok :
Je suis donc contente de l'invitation. Parée au départ, mes yeux croisent soudainement le ciel gris du dehors...puis se posent sur mon bon bouquin, sous la petite auréole de lumière à côté de mon "doudou"(un coussin ayant des yeux et des nattes) de télé...bon j'en ai pas de télé...disons de "doudou" d'ordinateur...A ce moment précis où une chaleur m'enveloppe, j'essaie de me souvenir si j'ai répondu "oui" à mon ami. Roh! il y aurait du soleil j'irai. Oui, un temps lumineux où sombre, ça modifie tout et j'y peux rien. S'installe alors la symphonie du dialogue à deux voix : " Allez Iza, on va dire un truc : si tu vois qu'a la météo de demain il fait beau, c'est bon tu y vas". Hélas, Catherine Laborde montre un gros nuage sur sa carte. Là, c'est la merde! "Ou alors j'y vais mais je rentre pas tard, pffff à chaque fois je dis ça....oui mais j'y suis déjà arrivée deux fois hé hé!....oui mais si j'y arrive pas et que demain je suis fatiguée, j'vais pas m'en sortir s'il fait gris...Nan j'y vais pas...car si je me lève tôt et en forme et que j'vais à la piscine et au cinéma je serai heureuse même s'il fait gris...où alors j'y vais et je reste avec eux le lendemain, le temps que le gris passe....oui mais après j'aurais pas eu mon moment à moi donc j'vais encore devoir dire que je suis malade pour louper le boulot et je vais culpabiliser de mentir donc je tomberai vraiment malade..... " C'était parti : Le cercle de la rumination s'était scellé et les pensées tournaient, tournaient, sans issues, comme dans un circuit automobile de formule 1. S'en suivit une attitude corporelle style : Je commence à me préparer, mais une petite nausée arrive donc je retourne m'asseoir vers mon livre, mon "doudou", mon ordi...:et pis non, je me relève pour me préparer mais rien à faire, alors je retourne m'asseoir. " Fais chier! Why why why, allez Iza, ça fait toujours du bien le contact avec autrui ...ah! j ai une idée! Et si je l'invitais, lui, mon ami, à une soirée pyjama chez moi et on se regarde un film avec une pizza!... ouais non...un jour j'ai fait ça et j me suis emballée à montrer mes trucs qui rassurent, à être excitée, ne plus m'arrêter de parler jusqu'a ce que mon meilleur pote n'en puisse plus et me lâche un : "Iza, calme toi! Là car j'ai l'impression d'avoir treize ans et d'être une fille"! Donc non...et faut que je fasse des soirées pyjamas d'adultes...matchs de foot et bières???...Tiens faudrait que j'essaie! ça peut être drôle en fait. C'est comme dans une soirée déguisée, là aussi, on serait un peu des personnages, on gueulerait quand y a un but,..........mince mon mouton.
Donc je me relève, pour aller essayer de me préparer et woops, une petite nausée se repointe avec des tonnes de scénarios à la chaîne du genre : tout le monde discute deux par deux et je suis le chiffre impair! Où quand y a un cercle de gens trop serrés les uns à côtés des autres, que vous êtes juste sur le côté et que la conversation bat son plein alors, même si vous essayez de pousser à peine à peine, personne ne vous remarque donc ...vous restez sur le côté avec deux choix, bon trois, mais attention, le troisième est carrément pathétique,soit :
-Vous attendez sagement que la conversation se termine : REPONSE A
-Vous faîtes semblant d'avoir vu un tableau, où un truc intéressant que vous allez vite regarder : REPONSE B.
-Vous mettez votre réveil de téléphone pour qu'il sonne et vous êtes donc, en train de faire semblant d'avoir un appel pour pouvoir aller plus loin le temps que le cercle se rouvre. REPONSE C.
(Ouais la réponse C est costaud j'vous l'avais dit. Surtout, si vous êtes plutôt C (et promis ça restera entre nous), un conseil : N'oubliez pas de mettre votre portable sur silence après avoir fait semblant de décrocher car si vous parlez (à personne donc) et que votre téléphone se met à sonner....alors là....alors là...il vous faudra déménager je pense.)
Donc voilà, toutes ces pensées défilant, je réalisai qu'il était déjà 23h.
Résultat des courses : Je n'ai ni vu mon ami - ni passer une super soirée cocon devant un bon film!
Ce lien est impersonnel mais je ne peux m'empêcher de le mettre ici tellement je me reconnais dedans!
Ne serait-ce que pas plus tard hier soir, un ami, proche en plus, m'a juste dit de venir prendre un verre car il était avec des gens sympas, que j'aimerais sûrement bien. Une phrase pareille peut faire surgir une petite crise de question, remise en question, rumination, et le tout accompagné d'une petite ballade d'une heure dans mon 20m2!
Je crois que le sms est le responsable du déclenchement de cette activité cérébrale anormale. Oui car avant, on m'appelait sur le téléphone fixe : "Salut Iza, on est là... on boit ça... c'est sympa, tu viens?". Bon, j'ai toujours eu une minie nausée en posant la question, "y a qui ?", mais l'ami, en me décrivant les gens, en faisant quelques commentaires...avait un pouvoir rassurant. C'est comme ci on était déjà deux en fait, face au monde. Donc la conversation se terminait par un "à toute d'suite" et hop fallait changer son haut en deux-deux, se remettre un coup de déo, prendre son paquet de tabac à la volée et filer, tout simplement. Là, un texto! Bah ça change tout! Déjà on lit le truc, c'est comme ci on lisait une phrase surgissant de nulle part, on a pas la voix assimilée qui pénètre dans la tête et la lecture-texte propose un effet seulement visuel, donc... de face à face!
Et, suite à la lecture, on se retrouve dans un "blanc", y a pas le restant de la voix, où du rire de l'ami, qui va me donner l'envie de le voir vite, qui va envelopper et réussir à canaliser ma petite crise d'anxiété montante. En plus, je n'ai aucun détail sur la soirée, et si j'en demande et que je me mets à discutailler en textos, la soirée sera passée et je finirai sûrement avec une lecture de : "Bon Iza, faut que j'te laisse là, y a du monde" donc l'invitation se transforme en rejet et là, j'en ai pour trois jours!
Revenons donc à mon mouton : Iza sortir prendre verre : Ouh là là!
J'adorerais en plus je vous jure. Des fois y a un mini effort à faire pour sortir du cocon mais une fois qu'on y est, on est content, surtout lorsque l'on retrouve des gens qu'on aime (parce que sinon oui ça peut vriller dans l'horreur), et même qu'après, je me connais, je ne veux plus rentrer, voire, je finis toujours par proposer "Venez, restons ensemble et cassons nous prendre à train direction la mer, chiche!". Un peu comme quand j'allais en colo. Le cauchemar pour y aller (j'en venais même à écrire des lettres de menaces à mes parents disant que je ne mangeais plus etc...) mais une fois dans le bain, le cauchemar était de repartir. Je pense que j'ai un souci "d'adaptation de départ" un peu plus gros que la norme. C'est vrai que je hais les début. Comme les débuts des histoires amoureuses (dont j'ai apparemment fait une croix dessus d'ailleurs), hé bah tout le monde adore :"Ah si Iza, le coeur qui bat, le petit mal au ventre, et tout, c'est bien" ...moi c'est un cauchemar. Peut être parce que c'est trop fort, trop puissant, alors l'impression qu'on va crever, nan merci! Moi j'aime la routine, quand ça roule. Un peu comme un début de spectacle, une fois le trac du début passé, on peut s'amuser, essayer des trucs, y a comme une forme de liberté qui s'installe en fait. Sinon, c'est le grand décollage pour la destination Vrille et là ça devient.....j'trouve même pas le mot! (Mais pour ma consolation, j'essaie de me dire que ceux qui aime que les débuts, bah c'est ptêtre pour ça que ça finit dans le décor plus tôt que prévu, si? Nan???) Woops, j'ai encore égaré mon mouton...
Ah le voilà....Sale bête, donc : Iza prendre verre soirée gens.... ok :
Je suis donc contente de l'invitation. Parée au départ, mes yeux croisent soudainement le ciel gris du dehors...puis se posent sur mon bon bouquin, sous la petite auréole de lumière à côté de mon "doudou"(un coussin ayant des yeux et des nattes) de télé...bon j'en ai pas de télé...disons de "doudou" d'ordinateur...A ce moment précis où une chaleur m'enveloppe, j'essaie de me souvenir si j'ai répondu "oui" à mon ami. Roh! il y aurait du soleil j'irai. Oui, un temps lumineux où sombre, ça modifie tout et j'y peux rien. S'installe alors la symphonie du dialogue à deux voix : " Allez Iza, on va dire un truc : si tu vois qu'a la météo de demain il fait beau, c'est bon tu y vas". Hélas, Catherine Laborde montre un gros nuage sur sa carte. Là, c'est la merde! "Ou alors j'y vais mais je rentre pas tard, pffff à chaque fois je dis ça....oui mais j'y suis déjà arrivée deux fois hé hé!....oui mais si j'y arrive pas et que demain je suis fatiguée, j'vais pas m'en sortir s'il fait gris...Nan j'y vais pas...car si je me lève tôt et en forme et que j'vais à la piscine et au cinéma je serai heureuse même s'il fait gris...où alors j'y vais et je reste avec eux le lendemain, le temps que le gris passe....oui mais après j'aurais pas eu mon moment à moi donc j'vais encore devoir dire que je suis malade pour louper le boulot et je vais culpabiliser de mentir donc je tomberai vraiment malade..... " C'était parti : Le cercle de la rumination s'était scellé et les pensées tournaient, tournaient, sans issues, comme dans un circuit automobile de formule 1. S'en suivit une attitude corporelle style : Je commence à me préparer, mais une petite nausée arrive donc je retourne m'asseoir vers mon livre, mon "doudou", mon ordi...:et pis non, je me relève pour me préparer mais rien à faire, alors je retourne m'asseoir. " Fais chier! Why why why, allez Iza, ça fait toujours du bien le contact avec autrui ...ah! j ai une idée! Et si je l'invitais, lui, mon ami, à une soirée pyjama chez moi et on se regarde un film avec une pizza!... ouais non...un jour j'ai fait ça et j me suis emballée à montrer mes trucs qui rassurent, à être excitée, ne plus m'arrêter de parler jusqu'a ce que mon meilleur pote n'en puisse plus et me lâche un : "Iza, calme toi! Là car j'ai l'impression d'avoir treize ans et d'être une fille"! Donc non...et faut que je fasse des soirées pyjamas d'adultes...matchs de foot et bières???...Tiens faudrait que j'essaie! ça peut être drôle en fait. C'est comme dans une soirée déguisée, là aussi, on serait un peu des personnages, on gueulerait quand y a un but,..........mince mon mouton.
Donc je me relève, pour aller essayer de me préparer et woops, une petite nausée se repointe avec des tonnes de scénarios à la chaîne du genre : tout le monde discute deux par deux et je suis le chiffre impair! Où quand y a un cercle de gens trop serrés les uns à côtés des autres, que vous êtes juste sur le côté et que la conversation bat son plein alors, même si vous essayez de pousser à peine à peine, personne ne vous remarque donc ...vous restez sur le côté avec deux choix, bon trois, mais attention, le troisième est carrément pathétique,soit :
-Vous attendez sagement que la conversation se termine : REPONSE A
-Vous faîtes semblant d'avoir vu un tableau, où un truc intéressant que vous allez vite regarder : REPONSE B.
-Vous mettez votre réveil de téléphone pour qu'il sonne et vous êtes donc, en train de faire semblant d'avoir un appel pour pouvoir aller plus loin le temps que le cercle se rouvre. REPONSE C.
(Ouais la réponse C est costaud j'vous l'avais dit. Surtout, si vous êtes plutôt C (et promis ça restera entre nous), un conseil : N'oubliez pas de mettre votre portable sur silence après avoir fait semblant de décrocher car si vous parlez (à personne donc) et que votre téléphone se met à sonner....alors là....alors là...il vous faudra déménager je pense.)
Donc voilà, toutes ces pensées défilant, je réalisai qu'il était déjà 23h.
Résultat des courses : Je n'ai ni vu mon ami - ni passer une super soirée cocon devant un bon film!
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